EXPOSITIONS



MACULA NIGRA
Loïc Creff


Né en 1982, Loïc CREFF est diplômé des Beaux-Arts de Rennes en 2007. Il vit et travaille à Rennes, notamment au sein de l’atelier de sérigraphie La Presse Purée et du collectif Le Marché Noir.

À retrouver à la Fabrique Pola
du 15/11/24 au 21/12/24


Le projet Macula Nigra est né de la maculée conception, déviance sérigraphique qui puise sa matière dans l’image imprimée. Il s’agit ici d’un travail de collage et d’association iconographique, qui traite à la fois utopie et dystopie, de la posture contrainte de l’homme dans son environnement et de notre rapport ambigu aux images. En exhumant des visuels désuets, extraits d’obscures parutions encyclopédiques oubliées, d’archives ou de trouvailles par sérendipité, Macula Nigra se joue de ces sources pour leur donner un nouveau souffle. L’usage premier du médium imprimé (la copie à l’identique en série) disparaît ici au profit d’images uniques et multiples.

Macula Nigra développe une pratique de l’image imprimée, créant des univers utopiques via un travail de collage, issu de sources iconographiques variées. Les associations d’images et de signes sont au cœur de son travail, mêlant des thématiques telles que l’architecture, le design graphique, les procédés d’impressions spécifiques, les différents modes d’apparition de l’image (stéréos-copie, holographie…). Ses travaux prennent la forme d’estampes, de petites éditions ou encore de petits dispositifs en volume, et il affectionne développer des projets en collaboration avec d’autres artistes.


[Exposition sérigraphie, offset]




Eaux Fortes
Blandine Galtier


Blandine étudie l’architecture d’intérieure à Lyon, après l’obtention de son diplôme avec mention, elle rejoint l’équipe d’une agence d’architectes où elle y travaille plusieurs années tout en reprenant des études à l’école d’architecture de Vaulx-en-Velin, elle obtiendra son DEFA en 1997.

À retrouver à la Fabrique Pola
du 15/11/24 au 21/12/24



En 1999 elle s’installe à Rotterdam au Pays-bas en tant que graphiste freelance. De retour en France en 2004, quelques années de remise en question suivront. C’est à ce moment que la gravure croise son chemin en 2006 à Paris. Ce fut alors une évidence. L’ampleur du processus, le contact avec le matériau, la douceur du papier : la technique de gravure s’est imposée. 

Elle lui permet d’explorer entre autre, un sujet de prédilection : l’architecture et son écriture graphique. C’est à travers un regard contemplatif que Blandine tente de saisir une infime partie de l’identité de ces paysages urbains, comme celle d’un être.

La gravure et ses infinies possibilités accompagnent cette quête, donne un sens aux gestes. Blandine creuse, gratte, la plaque est mordue profondément pour que le papier se gaufre. Elle laisse des traces, des sillons, encre enfin pour que soit révélée l’empreinte.


[Exposition gravure]




BENO
Benoît Varaillon


Benoît Varaillon, dit Beno, est né à Montauban en 1978. Il vit et travaille dans la proche région de Bordeaux. Artiste-artisan-graveur français qui mélange le traditionnel et le moderne, il réalise des estampes en technique mokuhanga.




À retrouver à la Fabrique Pola
du 15/11/24 au 21/12/24



Dans la tradition de l’ukiyo-e, l’estampe au Japon suit un processus de fabrication collectif nommé mokuhanga. Savoir-faire ancien de plusieurs centaines d’années, il mobilise les compétences d’artistes, de graveurs et d’imprimeurs sous la direction d’éditeurs. Il crée et réalise à la fois le dessin, la gravure et l’impression. C’est le sosaku hanga, qui signifie littéralement « estampe créative ». Cet art de l’édition emploie des matériaux bruts tels que l’eau, le bois, le papier et les pigments. 

Beno affectionne ses formes, ses techniques et ses matériaux qui correspondent à son idéal d’une pratique lente et précieuse. Les temps de conception du motif, de mise en œuvre de la gravure sur bois et de l’impression sur papier renforcent la durée de la création. Ils marquent un rythme ponctué par un processus ritualisé combinant précision, rigueur, beauté de la main et de l’esprit.

Depuis 2013, il développe un procédé alliant méthodes anciennes et nouvelles technologies. Il puise son inspiration dans un univers graphique qu’il alimente constamment. L’imagerie de la mémoire collective populaire et universelle sert de fil rouge à l’iconographie de ses productions artistiques. Il explore les possibilités offertes par l’introduction de la photographie, le traitement numérique des images et la gravure des bois au laser.

Beno fait aujourd’hui partie du très petit nombre d’artistes pratiquant ces techniques à la maîtrise desquelles il s’est perfectionné en 2017 auprès d’un graveur et d’un imprimeur japonais, répondant à l’invitation d’une chaîne de télévisi



[Exposition mokuhanga, gravure japonaise]




Eaux Fortes
Blandine Galtier


Blandine étudie l’architecture d’intérieure à Lyon, après l’obtention de son diplôme avec mention, elle rejoint l’équipe d’une agence d’architectes où elle y travaille plusieurs années tout en reprenant des études à l’école d’architecture de Vaulx-en-Velin, elle obtiendra son DEFA en 1997.

À retrouver à la Fabrique Pola
du 15/11/24 au 21/12/24



En 1999 elle s’installe à Rotterdam au Pays-bas en tant que graphiste freelance. De retour en France en 2004, quelques années de remise en question suivront. C’est à ce moment que la gravure croise son chemin en 2006 à Paris. Ce fut alors une évidence. L’ampleur du processus, le contact avec le matériau, la douceur du papier : la technique de gravure s’est imposée. 

Elle lui permet d’explorer entre autre, un sujet de prédilection : l’architecture et son écriture graphique. C’est à travers un regard contemplatif que Blandine tente de saisir une infime partie de l’identité de ces paysages urbains, comme celle d’un être.

La gravure et ses infinies possibilités accompagnent cette quête, donne un sens aux gestes. Blandine creuse, gratte, la plaque est mordue profondément pour que le papier se gaufre. Elle laisse des traces, des sillons, encre enfin pour que soit révélée l’empreinte.


[Exposition gravure]